« La grise » : différence entre les versions
(Page créée avec « Ma vision de Cherbourg est double. D'un côté il y a cette ville intrigante cernée par les éléments, mangée par la végétation luxuriante et écrasée par la mer. ... ») |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Ma vision de Cherbourg est double. D'un côté il y a cette ville intrigante cernée par les éléments, mangée par la végétation luxuriante et écrasée par la mer. De l'autre, c'est Cherbourg isolée, la ville exilée à une extrémité de la France, que personne ne connaît. Un îlot de solitude battu par la pluie et les vents. | Ma vision de Cherbourg est double. D'un côté il y a cette ville intrigante cernée par les éléments, mangée par la végétation luxuriante et écrasée par la mer. De l'autre, c'est Cherbourg isolée, la ville exilée à une extrémité de la France, que personne ne connaît. Un îlot de solitude battu par la pluie et les vents. | ||
Cependant des détails m'ont frappée: quand on se promène dans ses rues, on remarque quelques singularités. Des fenêtres ouvertes barrées de gouttières, des ruelles étroites et sinueuses qui cheminent entre les maisons, des miroirs entre les boutiques, des alcôves renfermant des statues de la Vierge Marie sur les façades. | Cependant des détails m'ont frappée: quand on se promène dans ses rues, on remarque quelques singularités. Des fenêtres ouvertes barrées de gouttières, des ruelles étroites et sinueuses qui cheminent entre les maisons, des miroirs entre les boutiques, des alcôves renfermant des statues de la Vierge Marie sur les façades. | ||
C'est cette dualité et cette singularité de la ville que j'ai voulu retranscrire par la sculpture. Ma vision de la ville. | C'est cette dualité et cette singularité de la ville que j'ai voulu retranscrire par la sculpture. Ma vision de la ville. | ||
[[Fichier:DSCN6618.JPG|vignette]] | |||
Version du 22 mai 2014 à 10:51
Ma vision de Cherbourg est double. D'un côté il y a cette ville intrigante cernée par les éléments, mangée par la végétation luxuriante et écrasée par la mer. De l'autre, c'est Cherbourg isolée, la ville exilée à une extrémité de la France, que personne ne connaît. Un îlot de solitude battu par la pluie et les vents. Cependant des détails m'ont frappée: quand on se promène dans ses rues, on remarque quelques singularités. Des fenêtres ouvertes barrées de gouttières, des ruelles étroites et sinueuses qui cheminent entre les maisons, des miroirs entre les boutiques, des alcôves renfermant des statues de la Vierge Marie sur les façades.
C'est cette dualité et cette singularité de la ville que j'ai voulu retranscrire par la sculpture. Ma vision de la ville.