« Croisements de lumières » : différence entre les versions

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=== Visuels : ===
<big>Le lieu dans l’école où j’ai mis l’installation m’a semblé une évidence puisqu’il me fallait avant tout une salle obscure où, si je le souhaitais, aucune lumière ne pouvait passer.
J’ai voulu créer une atmosphère particulière et ainsi rendre compte plus d’un impact visuel plutôt que d’une démarche documentaire.
La carte de 2 mètres sur 2 est en fait assez simplifiée et mise en avant par des aplats de couleurs. Ainsi, le lieu proposé à cette étude est davantage visuel, laissant entièrement place aux questionnements, c'est à dire aux déplacements de chacun des individus.
C’est lorsque l’on éteint la lumière et que l’on met en place les lampes UV que le projet s’éclaire.
J’ai pris le parti d’utiliser des fils se reflétant à la lumière UV. Ainsi disposés sur la carte, j’ai voulu mettre en avant ces croisements de lumières et ces différentes personnes qui peuvent ou non se rejoindrent. A la lumière ambiante, la carte  sera agrémentée  seulement  grâce aux photos  disposées et éclairées au mur.
Chaque étudiant nous raconte une sorte d’histoire, chacun donne une petite partie de lui, par le questionnaire, par les photos les montrant devant chez eux, mais surtout par ce simple objet qui les définit d’une certaine manière.
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PHOTOS PROJET FINAL





Version du 2 avril 2013 à 21:53

Naissance du projet :

Nous avions le libre choix quant au lieu de ce projet. Je me suis d’abord dirigée sur la presqu’île et ses nombreuses possibilités, mais l’être humain manquant terriblement, je me suis instinctivement recentrée vers un lieu plus mouvementé où les êtres humains se croisent tous les jours. Caen étant une ville étudiante et l’étant moi-même, j’ai voulu travailler sur eux et me poser des questions sur leurs déplacements.


Explications :

Mon projet s’est ainsi dirigé vers l’ESAM, centre et point de rendez- vous dans notre vie d’étudiants d’art. J’ai voulu particulièrement m’interroger sur un des trajets quotidien d’étudiants de l’ESAM.

Tous les jours nous nous croisons au fil de la journée en rentrant chez nous ou en allant à l’ESAM sans savoir précisément où nous habitons chacun. L’ESAM nous réunit dans un même lieu et nous divise au final au moment de rentrer chez nous. J’ai voulu voir où nous nous séparions et où nous nous croisions. J’ai ainsi voulu créer un lien entre leur intimité, leurs lieux de vie, et leurs principaux lieux d’enseignement. Quoi de plus banal que le trajet que nous pouvons faire les yeux fermés tellement il est répétitif ? J’ai voulu faire un arrêt sur image de ce parcours. J’ai ainsi envoyé à plusieurs étudiants un même questionnaire simple ayant comme but de montrer qu’a partir de réponses simples telles que leurs dates de naissance ou encore leurs moyens pour se déplacer ,que chaque personne est libre de nous faire rentrer dans une part d’intimité propre à elle. Après avoir lu leurs réponses, je me suis rendu compte qu’elles avaient des formes différentes et par le simple fait de phrases ou de réponses directes, nous pouvions remarquer ceux qui acceptaient plus ou moins d’ouvrir leur intimité. Ainsi, j’ai créé une sorte de carte personnelle pour chaque étudiant, carte qui me permet de commencer la fiction par des réponses brutes.

De plus, j’ai photographié ces personnes devant leur porte d’entrée, là ou elles sont le plus chez elles, là ou chacune d’entre elles trouvent les premiers repaires de cette nouvelle vie étudiante. Je leur ai proposé de choisir, à titre personnel, un objet auquel ils tenaient et qui selon eux les représentait d'une quelconque manière. Chacun s'est ainsi dévoilé en montrant une facette de sa personnalité, et c'est donc ce qui m'a le plus intéressée. Pour cette raison, la personne et son objet photographiés sont en couleurs alors que le reste de la photographie et l'entrée du bâtiment reste en gris.

Visuels :

Le lieu dans l’école où j’ai mis l’installation m’a semblé une évidence puisqu’il me fallait avant tout une salle obscure où, si je le souhaitais, aucune lumière ne pouvait passer. J’ai voulu créer une atmosphère particulière et ainsi rendre compte plus d’un impact visuel plutôt que d’une démarche documentaire. La carte de 2 mètres sur 2 est en fait assez simplifiée et mise en avant par des aplats de couleurs. Ainsi, le lieu proposé à cette étude est davantage visuel, laissant entièrement place aux questionnements, c'est à dire aux déplacements de chacun des individus.

C’est lorsque l’on éteint la lumière et que l’on met en place les lampes UV que le projet s’éclaire. J’ai pris le parti d’utiliser des fils se reflétant à la lumière UV. Ainsi disposés sur la carte, j’ai voulu mettre en avant ces croisements de lumières et ces différentes personnes qui peuvent ou non se rejoindrent. A la lumière ambiante, la carte sera agrémentée seulement grâce aux photos disposées et éclairées au mur. Chaque étudiant nous raconte une sorte d’histoire, chacun donne une petite partie de lui, par le questionnaire, par les photos les montrant devant chez eux, mais surtout par ce simple objet qui les définit d’une certaine manière. PHOTOS PROJET FINAL