« La presqu'île d'hier, d'aujourd'hui et de demain. » : différence entre les versions
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Ce qui était important c'est de créer des détails sur la carte, car un monde vu de lion n'a pas les mêmes critères de vérité lorsqu'il est vu de près. Je considère donc que cette carte peut être lu aussi bien de loin que de près. <br /> | Ce qui était important c'est de créer des détails sur la carte, car un monde vu de lion n'a pas les mêmes critères de vérité lorsqu'il est vu de près. Je considère donc que cette carte peut être lu aussi bien de loin que de près. <br /> | ||
=== Les | === Les essais de la carte === | ||
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Version du 4 avril 2013 à 11:48
La presqu'île d'hier, d'aujourd'hui et de demain
Montrer le potentiel de la presqu'île, par un scénario simple, une montée des eaux qui engouffre tout Caen, et laisse pour seul refuge la presqu'île devenue île (ainsi que le château de Ducal). Ce projet mêle à la fois réel et imaginaire car à première vue si une inondation est à venir sur Caen, figurez-vous que c'est la presqu'île qui serait la première engloutie sous les eaux.
Des années après la catastrophe, une reconstruction est organisée, intelligente et écologique, permettant une utilisation la plus "parfaite" et "optimum" des ressources qu'offre l'île. Le passé est toujours prit en compte car certains bâtiments sont calqués sur les anciens emplacements. En partie autonome, elle garde des échanges avec le reste de la France.
Les croquis préparatoire
La réalisation finale
Le projet final mesurera 2,60m x 1,50m, pourquoi une dimension aussi grande? Eh bien, parce que lorsque j'ai commencé à parlé du projet autour de moi les gens étaient intrigué par "la presqu'île" et me questionner : "mais c'est quoi la presqu'île?" "Où se situe la presqu'ile?" "Elle existe depuis longtemps la presqu'île, c'est nouveau?" C'est pourquoi j'ai décidé de faire un grand format, pour que les gens puissent voir la presqu'île et que le Château Ducal serve de point de repère.
L'histoire de la presqu'île
Croquis de gauche, Caen en 2013, croquis de droite Caen en 2020
14 Juin 2020, 23h20, un raz de marée a rayé une partie du calvados. Une secousse sismique inattendue s’est produite au coeur de la mer de la Manche. Plusieurs déjà avaient été ressenties depuis plusieurs mois, alarmant très peu les autorités car aucune victimes n’avaient été déplorées.
L’Orne est sortie de son lit suivi d’une montée précipitée du niveau de l’eau provoquant en pleine nuit une panique générale de la population. Les dégâts et les pertes humaines sont considérables. Quelques jours après, l’eau s’est retirée laissant ça et là quelques îlots perdu au niveau de cette nouvelle carte de la mer de la Manche qui se redessine. Par exemple, les deux extrémités de la presqu’île de Caen sont émergées, et le château Ducal lui aussi est épargné. L’Etat à procédé à une évacuation totale d’un périmètre au niveau du fleuve de l’Orne pour le Calvados, essayant d’éviter à nouveau une telle catastrophe que personne n’a réussi à prévenir.
20ans plus tard, grâce à une grande reconstruction mise en place (une politique de grands travaux), la presqu’île Caennaise est devenue à présent l’île de Caen.
Déjà quelques mois après la catastrophes, grues de chantier, bulldozers et autres équipements du BTP sont sur place. C’est un véritable pôle d’attraction qui s’est mis en place. Zone portuaire, agricole, industrielle, l’île de Caen fait peau neuve. Un appel à projet à était lancé, une collaboration entre architecte à était mise en place. Maintenant que l’île est devenue le pôle principal de Caen, les responsables de la Normandie ont voté à l’unanimité qu’il était temps de penser intelligemment ce site.
Aujourd’hui, une bonne partie des travaux sont achevés. L’île de Caen est entièrement indépendante au niveau de sa production d’électricité. Une partie des logements fonctionnent aux panneaux solaire permettant à la centrale son apport suffisant. Chaque zone à été pensé pour être maximisé. Les déplacements sont écologiques, des navettes sont mises en place entre les logements et le bureaux, ainsi qu’avec les centres commerciaux. L’utilité de la voiture est dérisoire. Une réorganisation durable et écologique, voilà ce qui fut demandé aux architectes sélectionnés. Pas de grand bâtiments aux formes étranges, de grands ponts à la structure démesurée. La simplicité et l’organisation était de rigueur.
Le pari de faire une île totalement autonome se réalise peu à peu. Depuis cinq ans, la population à pu intégrer logements, magasins, manufactures, hôpital... Ils font pourrait-on dire, l’objet d’une étude pour comprendre la manière dont la population réussie à s’intégrer dans une ville où tout à été rasé puis reconstruit. L’émotion est palpable, et les souvenirs restes douloureux. Un cimetière à été construit en hommages aux victimes retrouvées sur la presqu’île. Celui ci n’accueillera personnes d’autres. Les écoles construites sur le sites mettent à l’honneur l’écologie et l’écoresponsabilité du citoyens. Apprenant aux futurs citoyens la chance qu’ils ont de pouvoir vivre dans un environnement sain.
Depuis cette catastrophe, aucune secousse n’a alors été constatée dans la mer de la Manche, comme-ci cette dernière avait voulu effacer d’un coup une partie du Calvados pour que cette dernière est à nouveau une chance d’être valorisée.
Pour l’heure l’hôpital à ouvert ses portes, comprenant quatre cliniques, il permettra d’assurer les petits bobos des Caennais, mais pour ce qui est des longues et plus graves maladies, ils faudra retourner sur le continent.
Une partie de l’île est encore en chantier. Avec la réorganisation du Conseil du Calvados il à été demandé à ce qu’on ne termine pas les travaux prévu car le sol doit être dépollué et remblayé à cause des anciens marais. Plusieurs projets sont retenue pour ce site, tel qu’un zoo, un lycée, des jardins collectifs pour que la population soient de plus en plus autonome au niveau de son alimentation.
Photos du lieu
Bibliographie
Cartographies, Louis Dalla Fior, Editions Joca Seria
La pensée cartographique des images Teresa Castro, Editions Aleas Cinéma
Cartogrpahie du désir, Emmanuel Viel, Mémoire ESAM 2006
Les usages des cartes XVII XIX, I laboulais, Editions Presse Universitaire de Stasbourg
The MAP as ART, Karine Harmon, Editions NY
Les usages des cartes, Suzanne Paquet, Editions Quebec : Presses de l’Université de Laval
Cartes géographiques anciènnes, I Kupâk, Editions Paris : Gründ
L’œil cartographique de l’art, Christine Busi-Gluksman, Editions Gallilé
2033 Atlas du futur monde, V Raison, Editions Robert Laffont
Le dessous des cartes, J C Victor, Editions Tallandier arte édition
Les carnets du paysage n°20, Editions ARLES : Actes Sud
Un atlas imaginaire, cartes allégoriques et satiriques, Editions Citadelles et Mazenod
Réaliser une maquette d’architecture, Editions Eyrolles Pascual i Miro
L’architecture et l’urbanisme de la reconstruction dans le Calvados, P Gourbin, Editions CAVE calvados
Architecture, D Perrault, Centre Pompidou
Architecture Expo.02, Editions JM Place expo Nat Suisse
Caprices des villes, Editions area corp
Écologie à l’œuvre, Editions les carnets du paysage n°19
Les cartographies de la Bibliothèque Universitaire de Géo
La Bibliothèque Universitaire de Géo à été un grand puits de savoir au niveau de la cartographie de Caen. J'ai pu obtenir beaucoup d'informations et un accès rapide aux cartes avec un super accueil.
De gauche à droite: Carte de Mondeville. Plan Guide BLAY 1/10 000e (1961) — Agglomération Caen, rapport 3,5cm pour 500M — Réduction photomécanique du plan topographique au 1/2 000e (1958) — CAEN et CANAL 11 Mai 1953, vue aérienne n°956
===== Le projet inclura:
Des photographies du projet
Mon carnets de recherches ainsi que des scans des cartes utilisées.
Un texte explicatif permettant de comprendre les évènements produits.
Des pages des dossiers des géographes
Des cartes montrant l'évolution de la construction de ma carte finale. =====
Mémoire Fragmentaire
Lors de ce projet, je me suis intéressée au quartier d'Hastings et ses alentours, étant la partie de la ville la plus ancienne, le quartier s'organise le long de la rue saint Martin, une ancienne voie romaine reliant Bayeux à Lisieux. Ainsi, j'ai voulu développer l'idée du temps qui passe, qui coule et laisse des traces, empreintes de vie. Le projet était de dresser une carte, un quartier mettant en évidence le changement, les vestiges du passé, des traces, créer une sorte de mémoire fragmentaire du lieu.
Peu à peu, j'ai remarqué les traces faitent par le temps, par l'homme, comme des petites résurgences du passé dans le présent; des superpositions de matières entre la pierre, la brique, le crépi, ou même du bois qui prend la tonalité de la tôle rouillée.
Mais aussi, lors de "ces marches", il y avait des mots, des lettres écritent, déchirées, des affiches... je dirais que c'est la vie des autres, ce sont des codes, des rites, des messages laissaient sur des bouts de carton, sur une porte. Ce sont des empreintes que chaque personnes déposent peu à peu lors de leurs passages. Puis un peu plus loin, il y a ce cimetière, on peut y voir des signes d'effacement qui rivalisent avec ceux de la pérennité. En observant on y voit toutes les étapes de la disparition qui dessinent les limites de la mémoire. Mais cette mémoire peut-être émouvante lorsqu'il faut deviner les noms ou lorsque les lichens commencent à emporter et mènent jusqu'à l'abstraction d'un volume rendu à l'anonymat...
Je vais aux limites de la ville
Limites
Je ne connais pas
Il y a un mouvement dans l'air, très loin
Au dessus, le ciel marbré. Je croise
Je reconnais la lumière, peut être
Le livre des ciels, Kaplan 1985
Collecte de livres
Cette collecte de livres anciens, est une véritable trace de souvenir, de voyage, de pensées. Ceci illustre bien l'idée que je tente de développer pour ce projet cartographique.
Démarche
L'important dans ce projet, c'était de rencontrer les habitants de ce lieu. Ces rencontres ont été bénéfique pour comprendre le quartier, et puis ces personnes avaient une vision différente, quelques fois incomplète dû à l'âge, mauvaise vision, ou même quelques fois la maladie...
Ainsi, j'ai compris qu'il fallait que je fasse participer ces nouvelles rencontres dans ce projet cartographique, je leur ai demandé de me dessiner leurs parcours quotidien.
J'ai voulu expérimenter ma propre mémoire, les souvenirs que j'avais pour ces rencontres. Avec la technique, du lavis, je fais ressurgir idées, images de ma mémoire pour créer des nouveaux portraits par des tâches d'encre abstraites. Le but de cette expérience est de mettre en évidence les limites de la mémoire.
Par les tâches, je peux voir un reflet de ma mémoire, un monde abstrait, une sorte de monde dépouillé et méconnaissable. Oui c'est un souvenir, brumeux, flou, vaporeux...
Et ma vision? Le regard, l'oeil détermine l'image que je suis en train de regarder. Le regard sur une image détermine avant tout ma représentation, et ma mémoire tente de conserver cette image, tente de conserver le temps. Mon but est-il de s'affranchir de l'irréversibilité du temps qui coule?
Photographies de portrait et aquarelles
Adèle, Catherine, Mohamed
Le projet principal est de mettre en évidence les problèmes de la mémoire, les limites, le paysage qui change. Ainsi, la réalité sera indexée sur une échelle de temps, bons et mauvais usages du temps réel. On peut dire que ma carte est à la fois une certaine imposture et authenticité de ce lieu.
Ce qui était important c'est de créer des détails sur la carte, car un monde vu de lion n'a pas les mêmes critères de vérité lorsqu'il est vu de près. Je considère donc que cette carte peut être lu aussi bien de loin que de près.
Les essais de la carte
Zoom sur la carte