« Ceux qu'on retient » : différence entre les versions

De atlas Caen
Aller à la navigation Aller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
Ce sont principalement des hommes.  
Ce sont principalement des hommes.  
On connaît leurs noms, toute une liste de noms qui défilent, dans l'ordre, devant nos yeux, sur leurs petits rectangles bleus.  
On connaît leurs noms, toute une liste de noms qui défilent, dans l'ordre, devant nos yeux, sur leurs petits rectangles bleus.  
On les associe, mécaniquement, à tel poème, telle toile, tel discours politique;  
On les associe, mécaniquement, à tel poème, telle toile, tel discours politique;  
parfois ils ne sont que des syllabes enchaînées qui ne veulent rien dire car aussi "grands" soient-ils, on ne les connaît pas tous, les hommes des rues de Caen.  
parfois ils ne sont que des syllabes enchaînées qui ne veulent rien dire car aussi "grands" soient-ils, on ne les connaît pas tous, les hommes des rues de Caen.  
Leurs visages nous sont souvent aussi indifférents que les faciès croisés dans l'éternel trajet quotidien du tramway.  
Leurs visages nous sont souvent aussi indifférents que les faciès croisés dans l'éternel trajet quotidien du tramway.  
On en reconnaît certains.  
On en reconnaît certains.  
Les autres ne sont qu'une façade d'yeux, de bouches, de nez qui ne (nous) disent rien.
Les autres ne sont qu'une façade d'yeux, de bouches, de nez qui ne (nous) disent rien.


Je réaliserai des photographies de mon projet final, qui sera probablement placé dans un couloir.  
Je réaliserai des photographies de mon projet final, qui sera probablement placé dans un couloir.  
Y sera ajouté un texte explicatif et des recherches préalables (captures d'écran street view, croquis...).
Y sera ajouté un texte explicatif et des recherches préalables (captures d'écran street view, croquis...).

Version du 18 février 2013 à 19:43

Ce sont principalement des hommes.

On connaît leurs noms, toute une liste de noms qui défilent, dans l'ordre, devant nos yeux, sur leurs petits rectangles bleus. On les associe, mécaniquement, à tel poème, telle toile, tel discours politique; parfois ils ne sont que des syllabes enchaînées qui ne veulent rien dire car aussi "grands" soient-ils, on ne les connaît pas tous, les hommes des rues de Caen.

Leurs visages nous sont souvent aussi indifférents que les faciès croisés dans l'éternel trajet quotidien du tramway. On en reconnaît certains.

Les autres ne sont qu'une façade d'yeux, de bouches, de nez qui ne (nous) disent rien.


Je réaliserai des photographies de mon projet final, qui sera probablement placé dans un couloir. Y sera ajouté un texte explicatif et des recherches préalables (captures d'écran street view, croquis...).