Histoire enfouie

De atlas Caen
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Origine du projet

Lorsque l'on évoqua l'analyse du territoire de la presqu'île de Caen mes pensés se sont tout de suite dirigées vers le ciel, les nuages, la liberté. Une Presqu’île dans les nuages pour la libérer de tout ce poids, car après avoir parcouru de long en large cette zone, après avoir vue l’activité et l’apparence des bâtiments présents sur ce territoire, je n’avais qu’une envie, partir. J’explique ce ressenti car ce lieu n’est pas si désagréable mais il est oppressant, les bâtiments sont en ruines, à l’abandons, certaines activités ne sont pas vraiment rassurantes.

Malgré tout, ce territoire possède des ressources énormes en terme de localisation mais aussi de superficie ou d’architecture. Suite à cette réflexion je me rendis compte que ce territoire est beaucoup plus libre que tout ce qui l’entour. Etant entouré par l’eau ce territoire est écarté du centre ville ce qui le pénalise d’un côté mais offre d’une autre manière de nombreux avantage, comme une liberté d’expression qui lui est propre. Cette nouvelle vision me détourna du ciel et me ramena sur le sol, la terre. Cette Presqu’île qui ne bouge pas est un socle solide, sauvage, difficile à contrôler. J’imagine alors une ville qui se développe sous cette zone, une activité à la racine, rempli de souterrains. Ce territoire qui englouti ce qui se trouve dessue, cette chose à l’écart de la ville.


Projet

Mon travail est souvent dirigé par le recyclage de déchets, la récupération de matériaux ayant déjà vécu, ayant une histoire. J’ai ce besoin, cette envie de prolonger cette vie en créent avec cette consommation de masse, je pense gâcher suffisamment de chose comme cela. Je suis donc aller chercher des objets, des déchets, abandonnés sur la Presqu’île, symbolisant l’activité qui s’y déroule pour ainsi montrer l’histoire de ce territoire. Mon travail parle en quelque sorte de la Presqu’île en tant que zone archéologique, en tant que trésor.

Mon projet se base sur une représentation du territoire de la Presqu’île et des différents bâtiments présents sur cette zone, sous forme de cartographie.

-Pour cela j’ai utilisé:

  • Pour représenter les bâtiments:
    • Du plexiglas (poly méthacrylate de méthyle) découpé sous la forme de chaque bâtiments. Car le plexiglas a beaucoup d’avantage de part ses propriétés physiques, il est très lumineux (luminosité supérieure à celle du verre), transparent, brillant, limpide, léger, extrêmement résistant aux UV, à la corrosion et aux agents atmosphériques.
  • Pour représenter le territoire de la Presqu’île:
    • Après avoir fouillé dans ce territoire, je fis la découverte d’un carton particulier. Ce carton est tressé, emboité, je l’ai retrouvé sous des plaques de carrelage sans doute servait-il d’isolant. J’ai récupéré ce carton car ca forme est très esthétique et apporte à la structure un système de réseau. Il reste fragile mais néanmoins efficace.


Le fait d’utiliser ces matériaux relativement opposés créer un contraste et un effet visuel intéressant lié aux différentes formes géométriques positionnées les une sur les autres. Une fois cette représentation du territoire terminé de nouveaux points de vues sont apparus, influençant et modifiant ma façon de voir cette zone. Tout d’abord, cette structure m’apparue incomplète, elle n’était pas assez mise en valeur et il était difficile de distinguer toutes les qualités plastiques qu’elle possède. Je me rendis compte de sa fragilité, le carton tressé pris l’apparence d’écaille, comme s’il s’agissait d’un reptile (crocodile), l’image de la bête ressurgie.

Je décidai de réaliser une seconde structure qui servirai à soutenir plus ou moins la première, dans un équilibre instable. Cette seconde structure est, elle aussi réalisée avec des matériaux récupérés sur ce territoire. Elle sert à surélever la première mais aussi donner l’impression d’une création, bancale, fragile. Cette créature est a l’image de la Presqu’île, elle la soutien dans sa perte d’équilibre.

INSTALLATION

Ma structure sera installée dans une salle d’accrochage de façon à recevoir la lumière nécessaire à faire ressortir les détailles. Elle sera placée au centre de la pièce laissant ainsi l’espace nécessaire pour l’appréhender sous chaque angle.