D’ici à là-bas...
Démarche Personnelle
Pour le projet Atlas, j’ai décidé de mettre en relation deux presqu’îles qui ont de l’importance à mes yeux. Il y à celle de Caen, à côté de laquelle je vis, et sur laquelle je vais chaque jour travailler à l’ESAM. Elle fait partie de mon quotidien, de mon présent. Et puis il y a la presqu’île de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. J’y ai passé la moitié de ma vie, par intermittences. C’est là-bas que vivent mes parents et d’où je me sens originaire.
Je voulais établir un lien visible entre les deux afin de faciliter un peu ma démarche. C’est pourquoi j’ai choisi de projeter sur les cartographies, un stop-motion (assemblage de plusieurs images) d’une partie de mon visage. On y voit celui-ci se crisper petit à petit, laissant apparaître ainsi les rides. Il devient une sorte de paysage se mouvant au fur et à mesure du défilement des images. Le dessin des deux presqu’îles vient alors s’accordait avec les lignes de la peau et les ombres.
J’ai choisi un graphisme fait de petits ronds pour un effet «fourmillement». La ville grouille autour de la presqu’île de Caen qui semble plus vide d’activité. Quand à la Nouvelle-Calédonie, la presqu’île est la partie la plus «vivante» et la plus habitée puisqu’il s’agit de la capitale. De plus, ce graphisme se rapproche d’une certaine manière du grain de la peau, et donne un effet de tâche de naissance sur le visage.
Projet final et Emplacement
Le projet final mesure 1x1 mètre. Il prend la forme d’une feuille blanche sur lequel il y a les deux cartographies. Et par dessus, on peut voir la projection du stop-motion. Je compte l’installer près d’une fenêtre de l’école d’où l’on peut apercevoir le viaduc, ce qui permet d’accentuer l’idée de «pont», de «lien» entre Caen et Nouméa.